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La méthode socratique
L'ironie et la maïeutique
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Enseignements
La contribution de Socrate à la philosophie a été dun prononcé ton éthique.
La base de ses enseignements et ce qu'il a inculqué, a été la croyance dune compréhension objective
des concepts de justice, amour et vertu et la connaissance de soi-même. Il croyait que le vice est
le résultat de l'ignorance et quaucune personne ne souhaite le mal; la vertu est connaissance et
ceux qui connaissent le bien, agiront de façon juste.
Sa logique a insisté dans la discussion rationnelle et la recherche des définitions générales, très
clairement exposé dans les écrits de son jeune disciple Platon et de lélève de celui-ci, Aristote. À
travers les écrits de ces philosophes Socrate a beaucoup affecté le cours postérieur de la pensée
spéculative occidentale.
Le professeur Elena Díez dit au sujet de la méthode :
~ La définition consiste à répondre à la question qu'est-ce que c'est? (tí estí), c'est-à-dire:
lénonciation de lessence universelle de quelque chose, sa détermination. Seulement sachant quest-ce que
c'est quelque chose, indépendamment de son apparence, nous pourrons la connaître véritablement et
construire une science (épistème) à son sujet. Le paradigme rationnel que Socrate inaugure seulement peut
se comprendre en rapport au relativisme sceptique des sophistes.
En effet, les sophistes avaient affirmé le relativisme nosologique et moral. Socrate critiquera ce
relativisme, convaincu que les exemples concrets ont un élément commun par rapport au quel ces exemples ont
un sens. Si nous disons d'un acte quil est «bon» ce sera parce que nous avons une notion de «ce qui est»
bon; si nous n'avions pas cette notion, on ne pourrait même pas dire que c'est bon pour nous car,
comment pourrions-nous savoir? C'est la même chose dans le cas de la vertu, de la justice ou de nimporte
quel autre concept moral. Pour le relativisme ces concepts ne sont pas susceptibles dune définition
universelle: ce sont le résultat d'une convention, ce qui ferait que ce qui est juste dans une ville
pourrait ne pas lêtre dans une autre. Socrate, par contre, est convaincu que ce qui est juste doit lêtre
dans toutes les villes, et que sa définition doit avoir une valeur universelle. La recherche de la
définition universelle se présente, donc, comme la solution du problème moral et le dépassement du
relativisme.
Lironie et la maïeutique
Comment procéder à cette recherche? Socrate développe, comme il a été dit, une méthode pratique basée dans
le dialogue, la conversation, la «dialectique», dans laquelle à travers du raisonnement inductif on
pourrait espérer d'atteindre la définition universelle des termes objet dinvestigation. Ladite méthode
détenait deux phases : lironie et la maïeutique. Dans la première phase lobjectif fondamental est, à
travers de l'analyse pratique des définitions concrètes, reconnaître notre ignorance, notre manque de
connaissance de la définition que nous sommes en train de chercher. Une fois reconnue notre ignorance - de
là sa fameuse: «je sais seulement que je ne sais rien» - nous sommes en condition de chercher la vérité.
La deuxième phase, donc, la maïeutique ou lart d'accoucher (donner de la lumière), consistait proprement
en la recherche de la vérité, de cette définition universelle, ce mode de référence pour tous nos jugements
moraux, dont Socrate aidait à naître. La dialectique socratique progressera des définitions plus
incomplètes ou moins adéquates à des définitions plus complètes ou plus adéquates, jusqu'à atteindre la
définition universelle. Il est vrai que les dialogues socratiques de Platon narrivent jamais à atteindre
cette définition universelle, ce qui ferait possiblement que la dialectique socratique a pu être vue par
certains comme quelque chose dirritant, déconcertant ou même humiliant pour ceux dont lignorance était
manifeste, sans arriver réellement à atteindre cette présumée définition universel qui était cherchée.
Il est vrai qu'on cherchait, c'était du domaine théorique, pure spéculation ou c'était du domaine pratique?
Tout semble indiquer que l'internationalité de Socrate était pratique : découvrir la connaissance qui
servirait pour vivre, c'est-à-dire, déterminer les vraies valeurs à réaliser. Dans ce sens léthique
socratique est nommé «intellectualiste» : la connaissance se cherche strictement comme un moyen pour
l'action. De façon qu'on si on connaissait le «Bon», on ne pourrait agir autrement que par rapport à
cette connaissance; le manque de vertu dans nos actions sera identifié donc avec lignorance, et la vertu
avec le savoir.
Dans cet aspect, poursuit le professeur Elena Díez:
~ En se séparant des philosophes présocratiques qui sinterrogeaient pour larje ou les principes recteurs
de la Physis (Nature), Socrate a dirigé le problème de la définition, de l'essence, vers le domaine moral
et politique, défendant ce qui a été nommé un intellectualisme éthique. Selon cette doctrine, seulement en
connaissant ce qui est la vertu, le bien ou la justice ou quelle est son essence, nous pourrons être
vertueux, bons ou justes dans la vie pratique et nous serons dans les conditions de déterminer quel serait
le régime politique plus adéquat pour que ces vertus sépanouissent. Pourtant le savoir et la vertu
coïncident, le mal moral (et politique) étant le fruit de lignorance et le manque de connaissance des
hommes.
En résumé, la question morale de la connaissance du «Bien» a été le centre de ces enseignements, ce qui a
été une tournure fondamentale dans l'histoire de la philosophie grecque, en se passant des préoccupations
cosmologiques de ses prédécesseurs. Le premier pas pour atteindre la connaissance, et la vertu (car
connaître le bien et le pratiquer était, pour Socrate, la même chose) consistait en l'acceptation de leur
propre ignorance.
Un autre penseur et ami influencé par Socrate a été Antisthène, le fondateur de l'école cynique de la
philosophie. Socrate était aussi le maître dAristippe, qui a fondé la philosophie cyrénaïque de
l'expérience et le plaisir, dont la philosophie plus élevée dEpicure a émergé. Tant pour les stoïciens
comme le philosophe grec, le philosophe romain Sénèque le Vieux, et lempereur romain Marc Aurèle Socrate a
représenté la personnification et le guide pour atteindre une vie supérieure.
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