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Académie SOCRATE
Un hombre desenfrenado no puede inspirar afecto; es insociable y cierra la puerta a la amistad.
Sócrates,  padre de la filosofía.  470-399 a. Xto.
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La présente traduction au français de la section de Socrate de ce site a été possible grâce à la collaboration désintéressée de Alicia B. Mondéjar.
Traductrice.



Busto de Sócrates

La méthode socratique


L'ironie et la maïeutique

Enseignements

La contribution de Socrate à la philosophie a été d’un prononcé ton éthique. La base de ses enseignements et ce qu'il a inculqué, a été la croyance d’une compréhension objective des concepts de justice, amour et vertu et la connaissance de soi-même. Il croyait que le vice est le résultat de l'ignorance et qu’aucune personne ne souhaite le mal; la vertu est connaissance et ceux qui connaissent le bien, agiront de façon juste.

Sa logique a insisté dans la discussion rationnelle et la recherche des définitions générales, très clairement exposé dans les écrits de son jeune disciple Platon et de l’élève de celui-ci, Aristote. À travers les écrits de ces philosophes Socrate a beaucoup affecté le cours postérieur de la pensée spéculative occidentale.

Le professeur Elena Díez dit au sujet de la méthode :

~ La définition consiste à répondre à la question qu'est-ce que c'est? (tí estí), c'est-à-dire: l’énonciation de l’essence universelle de quelque chose, sa détermination. Seulement sachant qu’est-ce que c'est quelque chose, indépendamment de son apparence, nous pourrons la connaître véritablement et construire une science (épistème) à son sujet. Le paradigme rationnel que Socrate inaugure seulement peut se comprendre en rapport au relativisme sceptique des sophistes.

En effet, les sophistes avaient affirmé le relativisme nosologique et moral. Socrate critiquera ce relativisme, convaincu que les exemples concrets ont un élément commun par rapport au quel ces exemples ont un sens. Si nous disons d'un acte qu’il est «bon» ce sera parce que nous avons une notion de «ce qui est» bon; si nous n'avions pas cette notion, on ne pourrait même pas dire que c'est bon pour nous car, comment pourrions-nous savoir? C'est la même chose dans le cas de la vertu, de la justice ou de n’importe quel autre concept moral. Pour le relativisme ces concepts ne sont pas susceptibles d’une définition universelle: ce sont le résultat d'une convention, ce qui ferait que ce qui est juste dans une ville pourrait ne pas l’être dans une autre. Socrate, par contre, est convaincu que ce qui est juste doit l’être dans toutes les villes, et que sa définition doit avoir une valeur universelle. La recherche de la définition universelle se présente, donc, comme la solution du problème moral et le dépassement du relativisme.

L’ironie et la maïeutique

Comment procéder à cette recherche? Socrate développe, comme il a été dit, une méthode pratique basée dans le dialogue, la conversation, la «dialectique», dans laquelle à travers du raisonnement inductif on pourrait espérer d'atteindre la définition universelle des termes objet d’investigation. Ladite méthode détenait deux phases : l’ironie et la maïeutique. Dans la première phase l’objectif fondamental est, à travers de l'analyse pratique des définitions concrètes, reconnaître notre ignorance, notre manque de connaissance de la définition que nous sommes en train de chercher. Une fois reconnue notre ignorance - de là sa fameuse: «je sais seulement que je ne sais rien» - nous sommes en condition de chercher la vérité. La deuxième phase, donc, la maïeutique ou l’art d'accoucher (donner de la lumière), consistait proprement en la recherche de la vérité, de cette définition universelle, ce mode de référence pour tous nos jugements moraux, dont Socrate aidait à naître. La dialectique socratique progressera des définitions plus incomplètes ou moins adéquates à des définitions plus complètes ou plus adéquates, jusqu'à atteindre la définition universelle. Il est vrai que les dialogues socratiques de Platon n’arrivent jamais à atteindre cette définition universelle, ce qui ferait possiblement que la dialectique socratique a pu être vue par certains comme quelque chose d’irritant, déconcertant ou même humiliant pour ceux dont l’ignorance était manifeste, sans arriver réellement à atteindre cette présumée définition universel qui était cherchée.

Il est vrai qu'on cherchait, c'était du domaine théorique, pure spéculation ou c'était du domaine pratique? Tout semble indiquer que l'internationalité de Socrate était pratique : découvrir la connaissance qui servirait pour vivre, c'est-à-dire, déterminer les vraies valeurs à réaliser. Dans ce sens l’éthique socratique est nommé «intellectualiste» : la connaissance se cherche strictement comme un moyen pour l'action. De façon qu'on si on connaissait le «Bon», on ne pourrait agir autrement que par rapport à cette connaissance; le manque de vertu dans nos actions sera identifié donc avec l’ignorance, et la vertu avec le savoir.

Dans cet aspect, poursuit le professeur Elena Díez:

~ En se séparant des philosophes présocratiques qui s’interrogeaient pour l’arje ou les principes recteurs de la Physis (Nature), Socrate a dirigé le problème de la définition, de l'essence, vers le domaine moral et politique, défendant ce qui a été nommé un intellectualisme éthique. Selon cette doctrine, seulement en connaissant ce qui est la vertu, le bien ou la justice ou quelle est son essence, nous pourrons être vertueux, bons ou justes dans la vie pratique et nous serons dans les conditions de déterminer quel serait le régime politique plus adéquat pour que ces vertus s’épanouissent. Pourtant le savoir et la vertu coïncident, le mal moral (et politique) étant le fruit de l’ignorance et le manque de connaissance des hommes.

En résumé, la question morale de la connaissance du «Bien» a été le centre de ces enseignements, ce qui a été une tournure fondamentale dans l'histoire de la philosophie grecque, en se passant des préoccupations cosmologiques de ses prédécesseurs. Le premier pas pour atteindre la connaissance, et la vertu (car connaître le bien et le pratiquer était, pour Socrate, la même chose) consistait en l'acceptation de leur propre ignorance.

Un autre penseur et ami influencé par Socrate a été Antisthène, le fondateur de l'école cynique de la philosophie. Socrate était aussi le maître d’Aristippe, qui a fondé la philosophie cyrénaïque de l'expérience et le plaisir, dont la philosophie plus élevée d’Epicure a émergé. Tant pour les stoïciens comme le philosophe grec, le philosophe romain Sénèque le Vieux, et l’empereur romain Marc Aurèle Socrate a représenté la personnification et le guide pour atteindre une vie supérieure.

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