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Académie SOCRATE
Existen en nosotros varias memorias. El cuerpo y el espíritu tienen cada uno la suya.
Honoré de Balzac,  escritor francés.  1799-1850
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La présente traduction au français de la section de Socrate de ce site a été possible grâce à la collaboration désintéressée de Alicia B. Mondéjar.
Traductrice.



Busto de Sócrates

Socrate devant les juges


La dignité du philosophe


Le procès

Même s'il a été un patriote et un homme de profondes convictions religieuses, Socrate a souffert cependant de la méfiance de nombreux de ses contemporains, qui n’aimaient pas son attitude vers l’Etat athénien et la religion établie.

En 399 av J.-C. il a été accusé de mépriser les dieux de l’Etat et d’introduire des nouvelles déités, une référence au daemonion, ou voix intérieur mystique, dont Socrate parlait souvent. Il a aussi été accusé de corrompre la moral de la jeunesse, l'éloignant des principes de la démocratie et il à été confondu avec les sophistes, peut-être à cause de la caricature que le poète comique Aristophane à réalisé de lui avec la comédie «Les nuées» en le représentant comme le propriétaire d'un «magasin d'idées» où il enseignait aux jeunes à faire que la pire des raisons apparaisse comme la meilleure des raisons.

Le professeur Elena Díez, nous parle des circonstances qui entourent la condamnation de Socrate :

~ Au sujet de la dérangeante attitude de Socrate, la vision ironique qui nous présente Aristophane dans Les nuées est importante. Le philosophe «dans son magasin de la pensée» enseignait l'art des paradoxes à ses disciples. On dit que la condamnation de Socrate a été précisément motivée par ses comédies, et il affirme dans une d’entre elles: «Ce charlatan écarte la jeunesse de nos enseignements». Cependant, cela nous paraît douteux, car cette oeuvre fut représenté 24 ans avant la promulgation de sa sentence. Il n'est pas clair non plus que l’origine de la sentence fût causée par sa posture antidémocratique. Même si Critias et Alcibiade avaient été ses disciples, Socrate a rompu avec les Trente Tyrans et a fini par dénoncer Critias. En plus, la condamnation s'est effectuée sur un plan religieux et moral et pas politique. L’imputation fut par «Impiété publique en rapport aux dieux et corruption de la jeunesse».

L'absence d'un corps doctrinal et dogmatique au sujet des dieux fait très difficile la prise au sérieux de la première partie de l'accusation et aussi l'imputation de corrompre la jeunesse, au moins qu'on entende par là que avec son attitude philosophique, Socrate a soumis à la démocratie récemment instaurée à la même critique dont il a soumis toutes les autres questions du domaine moral, nosologique ou religieux. De même, parmi ses intérêts se trouvait, probablement, celui d'instruire la future classe politique pour qu'elle gouverne sage et justement. Étant donné que parmi ses disciples se trouvaient des personnages aussi controversés, anticonventionnels ou contraires à la démocratie comme Alcibiade ou Aristippe , ladite « classe » a été haïe par la plus part des citadins peu instruits d'Athènes, qui se voyaient exclus de l'intellectualité aristocratique de Socrate.

D'ailleurs il ne faut pas écarter la possibilité de l'existence des causes subjectives, passionnels et anciennes querelles personnelles. Cela est claire si nous prenons en compte que l'un de plaignants, Anytos (les deux autres étaient Mélétos et Lycon) devait garder une énorme rancoeur à Socrate à cause de la mort de son fils, qui a préféré rester avec le maître, refusant d’accompagner son père en exil, mourant alcoolisé peu de temps après.

Un autre fait paradoxal qui entoure la condamnation de Socrate est que lui-même a refusé d'être impuni, se comportant hautainement devant le tribunal. Une fois décidé sa culpabilité il aurait pu proposer une peine (antitímesis) moins grave que celle présentée par l'accusation (tímesis) et même, il aurait pu fuir, aidé par ses disciples (Criton) et sympathisants. Cependant, il n'a rien fait, se limitant à obtempérer avec les lois que lui-même, comme citadin d'Athènes, avait toujours accepté. Il a bu la ciguë et est mort, devenant l'un des personnages les plus importants et influents de humanité.

Nous trouverons une source de première main dans «l'Apologie» de Platon qui recueille l'essentiel de la défense de Socrate dans son propre procès: une courageuse revendication de toute sa vie. Voir l'Apologie de Socrate (Platon)

La mort de Socrate En effet, il a été condamné à mort. Et même si la sentence n'était que d’une petites majorité au début, quand, en accord avec la pratique légale d'Athènes, Socrate a fait une réplique ironique à la sentence de mort du tribunal en proposant de payer seulement une petite amende, étant donné le peu de valeur qui avait pour l'Etat un homme dotée d'une mission philosophique, il a tellement fâché les jurés que ceux-ci ont voté à nouveau en faveur de la peine de mort et, en cette occasion, par une large majorité.

Ainsi comme il a été dit, les amis de Socrate ont planifié sa fuite de la prison mais il a préféré obtempérer avec à la loi est il en est mort. Il a passé se derniers jours avec les amis et partisans, comme il a été recueilli dans l’oeuvre «Phédon», de Platon et pendant la nuit il a accompli sa sentence en buvant une coupe de ciguë, suivant le procédé habituel d'exécution à Athènes.

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