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Académie SOCRATE
Donde no hay ley no hay libertad. Pues la libertad ha de ser el estar libre de las restricciones y la violencia de otros.
John Locke,  Filósofo.  1632-1704
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La présente traduction au français de la section de Socrate de ce site a été possible grâce à la collaboration désintéressée de Alicia B. Mondéjar.
Traductrice.



Busto de Sócrates

Biographie de SOCRATE


Busto de Sócrates Notes biographiques

Socrate (470-399 av JC), philosophe grec fondateur de la philosophie morale, ou axiologie qui a eu un grand poids dans la philosophie occidentale pour son influence sur Platon.

Il est né à Athènes, fils de Sophronisque, un sculpteur, et de Phénarété, une sage-femme (ce qui a donné lieu à des comparaisons entre le métier de sa mère et son activité philosophique, car il a aidé avec sa méthode, à faire naître les idées), il reçut une éducation traditionnelle dans la littérature, musique et gymnastique. Plus tard il s'est familiarisé avec la rhétorique et la dialectique des sophistes, les spéculations des philosophes ioniens et la culture générale de l'Athènes de Périclès.

Au début, Socrate a continué le travail de son père ; il a réalisé un ensemble de statues des trois Grâces, qui ont été situées à l'entrée de la Acropolis jusqu'au siècle II av J.-C.

Pendant la guerre du Péloponnèse contre Sparte, il a servi comme soldat de l’infanterie avec grande bravoure dans les batailles de Potidée en l’an 432-430 av-JC, où il a sauvé la vie à Alcibiade; à Delius en l’an 424 av JC. et Antipolis en 422 av JC.

D’une vie sobre et austère, il y a toujours disposé des recours économiques limités. Socrate a su s'entourer des personnages les plus influents du moment, et d’un ample cercle d'élèves qu’il aimait questionner continuellement sur ses croyances et convictions. Ce continu « aiguillonnement » à tous, l’a situé finalement dans une situation tellement controversée et risquée que cela l’emmené à sa condamnation à mort par le Tribunal des Cinq cents ans en l’an 399 av JC (Voir le procès et la défense de Socrate)

La philosophie

L'intérêt de la réflexion philosophique était alors centré autour de l'homme et la ville, abandonnant la prédominance de l'intérêt pour l'étude de la nature. Probablement Socrate s'est initié dans la philosophie en étudiant les systèmes d’Empédocle, Diogène d’Apolonie et Anaxagore, entre autres. Mais très tôt il y a orienté ses investigations vers des sujets plus propices de la sophistique que dans les premières années du philosophe a connu son époque de splendeur à Athènes. (Voir la philosophie antérieure à Socrate: les Présocratiques)

Le refus du relativisme des sophistes a emmené Socrate à la recherche de la définition universelle, qu’il prétendait atteindre à travers une méthode intuitive; probablement la recherche de ladite définition universelle n'avait pas qu’une intention purement théorique, mais plutôt pratique.

Socrate croyait en la supériorité de la discussion sur l'écriture; il n’a laissé rien d’écrit, et pourtant il a passé la plupart de sa vie d'adulte dans les marchés et places publiques d'Athènes, démarrant des dialogues et des discussions avec tout celui qui voulait écouter, et à qui il répondait souvent à travers des questions. Ce comportement correspondait à l'essence de son système d’enseignement, une méthode nominée maïeutique, ou l’art d'illuminer les esprits, c'est-à-dire, réussir à ce que l'interlocuteur découvre ses propre vérités.

Selon les témoignages de son époque, Socrate était de petite taille et peu gâté par la nature, des éléments qui ne l’empêchaient pas de procéder avec une grande audace et grand contrôle de soi-même. Il appréciait beaucoup la vie et a atteins la popularité sociale par sa vive intelligence et un sens de l’humour perçant, dépourvu de satire au cynisme.

Attitude vers la politique

Socrate était obéissant aux lois d'Athènes mais en général il évitait la politique, mu pour ce qu'il appelait advertance divine. Il croyait qu'il avait reçu un appel pour exercer la philosophie et qu'il pouvait servir mieux son pays en se vouant à l'enseignement et persuadant les athéniens pour qu’ils fassent l'examen de conscience et s'occupent de l’âme.

Il n'a pas écrit de livre et n'a pas fondé d’école régulière de philosophie. Tout ce qu'on sait avec certitude sur sa personnalité et sa façon de penser a été extrait des travaux des deux de ses disciples les plus notables : Platon qui a attribué ses propres idées à son maître et l'historien Xénophon un écrivain prosaïque qui peut-être n'a pas réussi à comprendre nombreuses doctrines de Socrate.

Platon a décrit Socrate se cachant derrière une ironique profession d'ignorance, connu comme ironie socratique et, en possédant une acuité mental et une ingéniosité qui lui permettaient d'entrer dans les discussion avec grand facilité.

Un autre penseur et ami influencé par Socrate fut Antisthène, le fondateur de l'école cynique de la philosophie. Socrate a aussi été maître de Aristippe, qui a fondé la philosophie cyrénaïque de l’expérience et le plaisir, de laquelle est issue la philosophie plus élevée d’Epicure. Tant pour les stoïques comme pour le philosophe grec Epictète, comme pour le philosophe romain Sénèque le Vieux et l'empereur romain Marc Aurèle, Socrate a représenté la personnification et le guide pour atteindre une vie supérieure.

Il a été marié avec Xanthippe, femme réputé acariâtre, avec qui il a eu trois enfants.

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